• INTEGRER les métiers de l’accompagnement professionnel dans leurs différentes approches.
• DEVELOPPER les compétences des superviseurs et leur professionnalisme par la formation continue
• ELARGIR la palette d'interventions des praticiens(nes) de l'accompagnement par la supervision.
• ENRICHIR la R&D de la supervision par des articles, réflexions, publication des membres certifiés
La supervision, pour qui ?
Selon l’ANSE, l’Association of National Organisations for Supervision in Europe, tous les métiers peuvent bénéficier des apports de la supervision, dès lors que celle-ci apporte un regard spécifique sur les interactions entre les personnes, leurs activités professionnelles et l’organisation (institution) :
PSF, la fédération des superviseurs professionnels, précise que « la supervision est une relation entre, le coach, thérapeute, le travailleur social, et la personne qualifiée, ne sont pas dans une relation managériale et dans laquelle est discutée, en toute confidentialité, la mission d’accompagnement, dans le but d’améliorer la qualité de cet accompagnement et de renforcer la sécurité de la personne accompagnée ».
IDSUP propose de distinguer encore plus précisément les différents usages du mot superviseur(e)1 :
• Dans certains grands groupes, les dirigeants se définissent comme « superviseur » de leur équipe et n’utilisent plus le terme de « manager » pour se définir. Les dimensions de contrôle et de management restent légitimées par la place occupée dans l’organigramme. Par ailleurs, des superviseurs dans le domaine de l’audit, du consulting, de l’informatique sont nommés « superviseurs », sans pouvoir hiérarchique direct. Ils ont une autorité sur la coordination du projet (à durée déterminé) ou bien une mission spécifique de support au management.
Le référentiel ADAD d'IDSUP distingue quatre activités principales du superviseur :
superviseur(e)1: A l'instar de nos amis de Quebec, les articles de l’IDSUP utilise la terminologie superviseure, qui s’est glissé dans le langage en France (sans débat sur le sujet pour l'instant) comme le féminin de professeur/professeure (formes condamnées par l’Académie française). L’usage du mot superviseur au féminin, serait, d’un point de vue académique superviseuse.
IDSUP*
Institut de développement de la supervision